Carnet de voyage
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    Ce safari au Botswana, Zambie et Namibie m’a permis de visiter ces 3 pays d’Afrique Australe en effectuant le tour complet du delta de l’Okavango. Tout d’abord le nord-est de la Namibie, la bande de Caprivi puis le Botswana et le delta proprement-dit, puis les parcs de Moremi et Chobe pour terminer en Zambie avec la visite des chutes Victoria. Le principal intérêt a été l’observation de nombreux animaux, au milieu de paysages superbes et variés. Pour les oiseaux, j'ai utilisé le guide d'identification suivant : Birds of southern Africa de Ian Sinclair, Phil Hockey et Warwick Tarboton (éditions Struik). Pour les mammifères, j'ai eu recours au guide des mammifères d'Afrique de Jonathan Kingdon (éditions Delachaux et Niestlé).

     

    Le 9 juin

    Décollage en soirée de Paris – Charles de Gaulle vers Johannesburg. Je rencontre les autres personnes du groupe dans l’avion car nous avons été pré-enregistrés ensemble. Nous serons 11 au total.

     

    Le 10 juin

    Arrivée à Johannesbourg où nous patientons 4 heures avant de prendre notre vol vers Livingstone en Zambie.

    Après avoir négocié le visa simple entrée, on nous conduit dans un lodge sur le bord du Zambèze où nous attendons notre guide-chauffeur. Celui-ci, bloqué au passage du bac entre le Botswana et la Zambie, arrive au bout d’une heure. Il s‘appelle Pilote (son vrai prénom est en réalité Pilate) et sera notre guide et le chauffeur du 4x4 Land Rover dans lequel nous voyagerons.

    Nous partons vers l’ouest en direction du Botswana et devons prendre le bac à Kazungula pour traverser le Zambèze. Nous dépassons une impressionnante file de camions qui attendent leur passage (ils patientent parfois 2 semaines selon Pilote). Nous avons la chance de pouvoir embarquer rapidement et continuons notre route après les formalités douanières.

    Nous arrivons à Kasane où nous passerons notre première nuit au camping équipé de sanitaires. Nos tentes sont déjà montées et nous faisons connaissance avec Wireless notre cuisinier et Gabriella la traductrice. Nous partons nous ravitailler en boissons pour la semaine à venir, puis rentrons dîner.

     

    Le 11 juin

    Nous partons vers l’ouest en direction de la Namibie. Nous effectuons une petite incursion dans le parc de Chobe et pouvons observer les premiers animaux ; un troupeau de buffles traverse la route, puis quelques éléphants et des zèbres. Pilote freine brusquement car il a vu un serpent qui se chauffe au soleil sur le bord de la route. Nous apprenons à cette occasion que Pilote a une peur viscérale des serpents. Ce serpent s’avère être un cobra annelé qui s’enfuie rapidement lorsque nous l’approchons.

    Nous arrivons sur le bord de la rivière Chobe que nous traversons pour entrer en Namibie. Le programme prévoyait la visite du parc de Mamili. Malheureusement, celui-ci est fermé en raison du niveau trop élevé des eaux. La saison des pluies a en effet été particulièrement arrosée cette année. Nous partons donc vers le parc de Mudumo où nous installons le bivouac dans un cadre superbe au bord de l’eau. Les babouins sont nombreux et bruyants dans les arbres autour de nous. Deux hippopotames se font également entendre.

    En fin d’après-midi, nous partons pour notre premier « Game Drive » (autrement dit un safari-photo en 4x4). Nous ne trouvons que peu d’animaux (babouins, impalas, oiseaux) dans les hautes herbes qui recouvrent la partie visitée.

    Nous rentrons au camp la nuit tombée et dînons sous la lumière de la pleine lune. Nous nous installons dans nos duvets et passons notre première nuit dans le bush. Nous entendons les cris des hippopotames, babouins et hyènes.

     

     

    Le 12 juin

    Le petit matin est frais (c’est l’hiver et nous sommes à près de 1000 m d’altitude). Nous plions le camp et partons vers le parc de Susuwe. Sur la piste, Pilote fait un brusque écart car il a vu un serpent. Il s’agit cette fois d’un python africain d’un beau gabarit qui ne demande pas son reste et s’enfuit rapidement.

    Nous installons le campement au bord d’une rivière. Après une bonne douche, nous partons vers un observatoire surplombant une plaine. Malheureusement, ici encore peu d’animaux au rendez-vous.

     

    Puis nous terminons la journée par un game drive. Nous longeons les plaines inondées et apercevons un groupe d’une dizaine d’hippopotames sur la rive. Plus loin, les impalas sont accompagnées de grands koudous femelles et de babouins. Quelques mangoustes rouges traversent la piste devant nous. Un jeune crocodile paresse au bord de l’eau.

     

    Dans un arbre, nous voyons les restes du repas d’un léopard (un squelette d’impala). Au soleil couchant, une centaine de babouins regagne la forêt après avoir été boire.

    Nous devons rentrer au camp avant la tombée de la nuit et ne pouvons observer les 2 éléphants que nous croisons en route.

     

    Le 13 juin

    Après une nuit émaillée de cris d’animaux, nous partons en direction de l’est et traversons la bande de Caprivi, petite enclave Namibienne d’une trentaine de km de large entre l’Angola et le Botswana. La route est goudronnée et nos roulons à vive allure, ce qui renforce la sensation de froid (le 4x4 est en effet ouvert et nous sommes en plein air). Une autruche traverse la route devant la voiture.

    Nous arrivons en vue du fleuve Okavango que nous traversons et bifurquons vers Popa Falls.Il s’agit de rapides sur l’Okavango et non de réelles chutes comme le nom le laisse penser. Nous faisons une marche au milieu des papyrus et autres roseaux. Malheureusement, une nouvelle fois le niveau des eaux nous empêche d’atteindre le site même des Popa Falls.

     

    Nous reprenons la piste le long du fleuve et nous installons au Camp Ngepi sur le bord de l’Okavango. Le camp est équipé de sanitaires très originaux dont des toilettes et une baignoire avec vue imprenable sur le fleuve.

     

    L’après-midi est libre, nous faisons une brève baignade dans une piscine-cage installée sur le fleuve. L’eau n’est pas très chaude et le courant renforce cette sensation. Je profite aussi pour observer les oiseaux aux alentours.

    De nombreux hippopotames barbotent sur la rive opposée et égaieront notre nuit de leurs grognements

     

    Le 14 juin

    Nous continuons notre route vers le sud et atteignons le parc de Mahango. Nous y faisons un long Game Drive. Les animaux sont nombreux, notamment dans la partie située près des zones humides. Nous observons notamment un groupe d’antilopes rouannes, quelques cobes des roseaux, un grand troupeau de buffles, un guib harnaché et surtout une dizaine d’hippotragues noirs, malheureusement un peu loin pour pouvoir apprécier leurs magnifiques cornes. Les oiseaux sont aussi nombreux parmi lesquels on peu citer autruches, pélicans, coucals, les très colorés rolliers, guêpiers et gonoleks ainsi que les omniprésents calaos, tourterelles et francolins

    Le paysage est magnifique, nous faisons une pause près d’un énorme baobab, puis repartons pour atteindre la frontière et rentrer au Botswana. Les formalités se déroulent rapidement et nous poursuivons vers les Tsodilo Hills.

     

     

    Il s’agit de 3 collines réputées pour les nombreuses gravures rupestres peintes par les bushmen il y a plusieurs milliers d’années. Celles-ci représentent tous les animaux rencontrés à l’époque. Nous effectuons la visite en compagnie d’un guide local qui nous montre les dessins de girafes, hippopotames, éléphants, crocodiles, … Le soleil se couche déjà et nous devons retourner au camp après avoir profité du coucher de soleil sur les collines.

     

    Le 15 juin

    Départ matinal (comme d’habitude d’ailleurs) en direction du delta de l’Okavango. Nous empruntons d’abord une piste pour quitter les Tsodilo Hills, puis une route goudronnée et enfin une piste de plus en plus sablonneuse sur laquelle Pilote nous fait apprécier son pilotage.

    Nous arrivons à Guma où nous préparons les affaires pour les 2 jours que nous passerons dans le delta. Nous partons tout d’abord en bateau à moteur rejoindre la station des mokoros. En route, nous observons les premiers cobes lechwe, espèce d’antilope endémique du delta, à travers les papyrus.

    Les mokoros sont les embarcations traditionnelles du delta. Il s’agit de pirogues initialement construites en bois. Malheureusement, les nôtres (sauf une) sont en fibre de verre, ce qui réduit un peu leur charme.

    Nous nous installons deux par mokoro et, après un faux départ dû au naufrage d’une des pirogues de fret, nous commençons notre lente progression. Un « poler » assure le moteur en nous poussant à l’aide d’une longue perche à la manière des gondoliers vénitiens. Nous glissons au fil de l’eau sur des lagons recouverts de nénuphars reliés entre eux par d’étroits canaux entourés de papyrus ou de roseaux. Quelques îles recouvertes de baobabs, palmiers, arbres à saucisses et acacias jalonnent le parcours.

     

    La végétation épaisse et notre situation au ras de l’eau ne nous facilite pas l’observation et nous ne voyons qu’un varan du Nil et quelques oiseaux (aigles pêcheurs, guêpiers, martins-pêcheurs, jacanas, oies et canards). Un guib harnaché, toujours très farouche, file à notre arrivée.

     

    Après 1h30, nous atteignons l’île sur laquelle nous installons le bivouac. En fin d’après-midi, nous partons pour une marche et observons quelques phacochères et singes vervets, puis profitons du coucher de soleil derrières les acacias et baobabs.

     

    Le 16 juin

    Nous partons en mokoro en direction d’une autre île où nous allons faire une petite marche. Quelques cobes lechwe sont observés d’assez loin, également, des phacochères et des vervets. Un guib harnaché fait une brève apparition. Nos guides nous font une (trop) longue explication sur l’utilisation des palmiers et acacias dans la vie traditionnelle du delta.

     

    Après le retour au camp, le déjeuner et la sieste, nous avons droit à un cours de pilotage de mokoro. Nous passons à tour de rôle pour tenter de diriger la pirogue à l’aide de la longue perche. Ce n’est pas très stable mais personne ne tombera à l’eau et chacun se débrouillera tant bien que mal.

     

    Nous reprenons le fil de l’eau pour assister au spectacle du soleil couchant puis rentrons au bivouac en mokoro à grande vitesse avant la nuit.

     

    Le 17 juin

    Nous plions le camp et chargeons les mokoros pour rejoindre le lodge à Guma où nous prenons le déjeuner. L’après-midi, nous avons tous choisi l’option du survol du delta en avion pour rejoindre Maun. Nous prenons donc le bateau à moteur qui nous conduit vers l’aérodrome.

    Nous nous répartissons avec un autre groupe dans les 4 Cessna et décollons pour environ 1 heure. Ce survol nous permet d’apprécier le delta dans son immensité, sous un angle totalement différent. Les lagons, îles recouvertes de baobabs et palmiers, petits et grands canaux se succèdent.

     

    Plus loin, nous atteignons la zone peuplée d’animaux et pouvons observer les girafes se nourrissant dans les acacias, les troupeaux d’éléphants et d’antilopes.

     

    En arrivant vers Maun, le paysage devient plus sec, délimitant la fin du delta et le début du Kalahari.

    Après ce trop court moment, nous atterrissons et retrouvons Pilote et Grabriella qui ont fait le chemin par la route. Nous faisons le ravitaillement en boissons et autres friandises et nous installons au Maun Lodge où nous dînons et passons la nuit.

     

    Le 18 juin

    Nous partons en direction du parc de Moremi situé au sud-est du delta de l’Okavango. La route asphaltée laisse bientôt la place a une piste en bon état. Nous passons la ‘Buffalo Fence’, une clôture sanitaire destinée à séparer le bétail des animaux sauvages, notamment des buffles qui ont été victimes de la fièvre aphteuse dans le passé.

    Nous entrons dans le parc de Moremi par la south gate où nous nous arrêtons pour le pique-nique. Nous entamons ensuite notre game drive de l’après-midi en direction du campement.

    Le paysage est magnifique, alternant forêts de mopane et plaines, le plus souvent inondées. Les animaux sont présents et nous observons de nombreuses girafes et impalas, des zèbres, gnous et damalisques.

     

    Un vieil éléphant mâle, visiblement blessé à une patte, a du mal à se déplacer. Plus loin, un hippopotame garde jalousement sa mare. Pilote l’excite en imitant son cri et tapotant la surface de l’eau et l’hippo nous fait des simulacres de charge ainsi que des bâillements impressionnants.

     

    Dans les plaines inondées, de nombreux lechwe pâturent accompagnés de crocodiles et de nombreux oiseaux ; jabirus, oies, canards, aigrettes, hérons. Les tourterelles et francolins sont omniprésents sur la piste et ne décollent qu’au dernier moment.

     

    En fin d’après-midi, nous arrivons au camp et nous installons pour la nuit. Une petite averse tombe juste à notre arrivée, ce sera la seule du circuit.

     

    Le 19 juin

    Nous quittons le camp pour une journée complète dans le parc de Moremi. Notre prochain bivouac se situe dans la partie nord du parc. Notre véhicule est relié par radio avec les autres 4x4 de la même société et les guides s’échangent les informations. Pilote prend donc contact avec ses collègues mais ne nous prévient pas de ce que nous partons chercher. Etant donnée l’abondance des pluies lors des mois précédents, Moremi est encore très humide et nous devons franchir plusieurs gués pour progresser. Nous observons les premiers animaux : éléphants, zèbres, phacochères, cobes lechwe…

    Nous arrivons enfin au lieu de rendez-vous pour un premier contact avec le roi des animaux. Un lion est là, étendu dans les herbes, on n’aperçoit que les pattes d’un deuxième. Nous nous approchons à quelques mètres. Les fauves viennent de terminer leur repas (a priori un cobe lechwe qu’ils ont volé à un léopard) et entament leur sieste. Leur ventre rebondi atteste qu’ils sont repus et ne risquent pas de s’en prendre à nous. L’un finit quand même par se lever, contourner notre 4x4, puis retourne se coucher quelques mètres plus loin.

    Nous fouillons les buissons alentours pour essayer de trouver le léopard qui s’y serait réfugié, mais en vain.

    Nous poursuivons la route en direction du campement qui se trouve sur les rives de la rivière Khwai. Celle-ci marque la limite du parc, une réserve cynégétique privée se trouve sur la rive opposée. Les hippopotames et crocodiles sont nombreux à profiter de l’eau ainsi que des oiseaux (bec-ouverts, jacanas, râles, aigrettes, anhingas…). Le paysage est ici aussi enchanteur.

     

    Après avoir installé le camp, nous repartons pour un dernier game drive le long de la rivière. Nous observons nos premiers cobes à croissant, des grands koudous, ainsi qu’un éléphant qui se nourrit dans les arbres à quelques mètres de nous et montre quelques signes d’énervement, mais sans conséquences. Après un magnifique coucher de soleil sur la rivière, nous rentrons au camp.

     

    Le 20 juin

    Aujourd’hui, nous ne changeons pas de camp. Nous partons au petit matin pour un long game drive. Dans les premières lueurs du jour, Pilote nous signale une ombre furtive qu’il a identifié comme étant un serval, petit félin nocturne. Malheureusement, nous ne pourrons pas le retrouver. Puis, nos guides entendent le cri d’un hibou et finissent par le trouver, il s’agit d’un grand-duc de Verreaux que nous pouvons bien observer sous les premiers rayons du soleil. Nous continuons et nous arrêtons près d’un groupe de babouins. Le mâle dominant honore ses femelles, les jeunes jouent dans les arbres, d’autres s’épouillent devant nous. Des zèbres, impalas, damalisques et cobes lechwe sont aussi observés.

     

    Pilote a une nouvelle info par radio et nous filons rejoindre l’autre groupe qui a trouvé… un léopard. Celui-ci se repose sur une branche tout en nous observant. Nous profitons de ce rare moment, puis il se décide à descendre de l’arbre et nous le retrouvons au sol où il mange des herbes, pour se purger, tel un chat. Puis, il disparaît dans les buissons.

     

    Nous rentrons au camp pour le déjeuner et une sieste et partons pour un nouveau game drive crépusculaire le long de la rivière. Les hippopotames et crocodiles sont toujours là, deux sauriens se laissent approcher à faible distance. Après cette magnifique journée, nous rentrons au bivouac la tête (et les cartes mémoires !!!) pleines d’images.

     

    Le 21 juin

    Nous quittons Moremi en longeant la rivière jusqu’au «pont de la rivière Khwai» (il fallait bien que je la fasse !!!) et continuons la piste sur la rive opposée (dans la réserve cynégétique). Nous observons cobes lechwe, cobes à croissant, hippopotames et crocodiles.

     

     

    Pilote a des nouvelles fraîches et bifurque soudain à l’intérieur de la réserve. Nous sommes dans une forêt de mopane dont de nombreux arbres gisent à terre, renversés par les éléphants.

     

    Nous arrivons alors en vue de ce qui sera certainement la plus belle scène de notre voyage. Un jeune éléphant mort gît à terre et 4 lions se trouvent aux alentours. Nous nous positionnons face au vent mais l’odeur du cadavre en décomposition est difficile à supporter. Pilote nous place donc de l’autre côté et nous pouvons assister au repas d’une lionne en train de déguster la trompe du pachyderme. Celle-ci n’est nullement dérangée par notre présence et poursuit son repas. Les 3 autres félins (2 mâles et une femelle) se reposent plus loin.

    Après plusieurs minutes de ce magnifique spectacle, nous devons partir car nous ne sommes pas vraiment autorisés à pénétrer dans cette réserve privée. En partant nous découvrons que l’éléphant a été éventré et ses viscères gisent au sol, d’où l’odeur !!!

    Nous retournons au bord de la rivière. Sur la rive opposée se repose un hippopotame qui finit par regagner l’eau.

     

     

    Nous continuons la piste et entrons au parc de Chobe, dans la partie nommée Savuti. Nous traversons tout d‘abord une zone boisée puis arrivons dans un milieu beaucoup plus ouvert, la savane. Des girafes et éléphants s’y nourrissent.

     

    Pilote a un nouveau tuyau et nous conduit près d’un buisson au pied duquel 2 guépards se reposent. Il s’agit de 2 mâles dont l’un semble souffrir d’une patte. Nous tournons autour de l’arbuste et pouvons à loisir observer et photographier les félins de très près.

     

    Nous devons repartir pour installer le camp. Après le déjeuner et une bonne douche de brousse, nous entamons notre traditionnel game drive de fin de journée. Nous roulons dans la savane dans laquelle quelques collines donnent du relief. A Savuti, des points d’eau artificiels sont aménagés pour abreuver les animaux à la saison sèche, mais ils ne sont pas encore en service à cette époque. Nous observons grands koudous, impalas, damalisques, gnous, girafes, éléphants, phacochères.

     

    Nous terminons le safari devant un point d’eau dans lequel un éléphant mâle vient se désaltérer. Le soleil se couche, un autre pachyderme vient déloger le premier, mais nous devons rentrer au camp à regrets au terme de cette superbe journée riche en émotions…

     

    Le 22 juin

    Nous quittons Savuti et nous dirigeons vers la partie nord du parc de Chobe. Près d’un point d’eau, 4 chacals chassent sans succès les francolins. Plus loin, un steenbok se laisse admirer quelques secondes avant de disparaître dans les buissons.

     

    Puis, nous trouvons « notre » lion ; un superbe mâle couché juste au bord de la piste. Pilote a du mal à faire demi-tour à cause de la remorque et de l’étroitesse de la route. Néanmoins, nous pouvons observer le fauve qui a malheureusement été se réfugier dans les buissons, et finit par partir.

    Nous quittons temporairement Chobe, traversons quelques villages et tombons nez à nez avec un superbe cobra annelé qui se réchauffe au beau milieu de la piste. Celui-ci se dresse lors du passage du 4x4. Pilote surmonte sa peur et fait une demi-tour et nous pouvons descendre pour observer le serpent qui finit par se réfugier dans les herbes hautes.

    Nous rattrapons la route goudronnée qui traverse Chobe et heurtons à grande vitesse un calao qui finit sur les genoux d’une des participantes.

    Nous bifurquons enfin vers la rivière Chobe qui marque la frontière avec la Namibie. Nous installons le camp puis partons pour notre dernier game drive le long de la rivière.

    Le paysage est fabuleux, la rivière a débordé et la plaine alentours est inondée. Les animaux sont présents ; buffles, phacochères, babouins, hippopotames, crocodiles, éléphants, oiseaux…

     

    Nous observons également de nombreux grands koudous, dont plusieurs mâles aux cornes en spirales. Un hippotrague noir se laisse aussi approcher.

     

    Avec le soleil couchant, les éléphants viennent au bord de la rivière se désaltérer. Nous assistons au passage de plusieurs famille comportant de très jeunes éléphanteaux. Dans un buisson, nous pouvons aussi voir 2 pukus, une espèce d’antilope très rare.

     

    La journée se termine avec les éléphants passant devant le soleil couchant…

     

     

    Le 23 juin

    Nous quittons Chobe en direction du nord pour rejoindre la Zambie. Pour cela, nous devons emprunter le bac à Kuzungula comme à l’aller. Cette fois, les 2 bacs fonctionnent et nous pouvons traverser le Zambèze sans attente. Par contre, les formalités d’immigration à l’arrivée en Zambie nous prennent 1 heure et encore, heureusement que Pilote a fait accélérer les choses.

    Nous quittons Wireless et Gabriella à Kasane puis poursuivons en direction de Livingstone et, après la pause déjeuner, nous nous installons au Natural Mystic Lodge sur les bords du Zambèze.

    L’après-midi est consacrée à la visite des chutes Victoria. 3 d’entre nous choisissent de faire un survol en hélicoptère, nous les attendons puis partons ensemble sur le site.

    A cette époque, le débit du Zambèze est très fort et les chutes sont très impressionnantes. Un immense panache de vapeur s’élève au dessus de nous et nous devons nous munir de capes de pluie pour passer sous les retombées. Le bruit est également assourdissant.

     

    Ce panache a également pour effet de nous masquer la vue et nous ne pouvons apprécier les chutes dans leur globalité. Par contre, de nombreux arcs en ciel se forment à travers les gouttelettes.

     

     

    Après les chutes, le Zambèze continue son cours dans un superbe canyon au dessus duquel est construit un pont qui rejoint le Zimbabwe. N’ayant pas de visa pour ce pays, nous ne pouvons l’emprunter. C’est de ce pont qu’on peut pratiquer le saut à l’élastique. Après la visite, nous ne traînons pas dans les magasins de souvenirs mais rentrons au lodge profiter du dîner et de notre dernière nuit Africaine.

     

    Le 24 juin

    Après la seule grasse matinée du circuit, départ pour l’aéroport de Livingstone où nous quittons Pilote et rentrons à Paris via Johannesbourg.

     

    Liste des mammifères et reptiles observés